Prévention des troubles de la mémoire
Les causes des troubles de la mémoire sont variées. On estime que dans au moins 1 cas sur 3, le trouble de la mémoire peut être évité en adoptant un mode de vie sain.
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L’âge exerce une influence sur la mémoire et sur les processus d’apprentissage. Le vieillissement « normal » va de pair avec une légère diminution de la capacité à retenir de nouvelles choses et à acquérir de nouvelles connaissances et compétences. Cependant, la capacité à se rappeler de souvenirs et à reconnaître les choses du passé ne sont pas atteintes. Le processus « normal » de vieillissement du cerveau ne devrait donc pas empêcher les activités quotidiennes et le fonctionnement social d’une personne.
Par « troubles de la mémoire », on parle de toute diminution de la capacité à retenir, stocker et reproduire des informations.
Les troubles peuvent être mineurs, sans impact majeur sur les activités normales du quotidien. On parle alors de « déficits cognitifs légers » (MCI ou Mild Cognitive Impairment).
Les symptômes dits « cognitifs » font référence à toutes une série de troubles liés aux fonctions assurées par le cerveau comme la mémoire mais aussi l'attention, la pensée abstraite, l'orientation ou le langage (aphasie) par exemple.
Ils peuvent être majeurs et entrainer un déclin marqué tant de la mémoire que des fonctions cognitives. On parle alors de maladies de la mémoire. Les plus fréquentes sont la maladie d’Alzheimer, la démence vasculaire et d’autres maladies qui peuvent affecter le cerveau comme la maladie de Parkinson. Ces maladies peuvent mener à une démence.
On parle de démence lorsque l’atteinte de la mémoire et des fonctions cognitives est telle que la personne est moins autonome dans les activités quotidiennes, au travail ou dans les relations sociales. En général, la démence est progressive, c’est-à-dire qu’elle s’aggrave avec le temps. Parfois, une anomalie traitable, comme une hypothyroïdie, est à l’origine du problème.
Quand un membre de la famille remarque des changements ;
En cas de pertes de mémoire persistantes et invalidantes ;
En cas de difficultés à exécuter un travail ou des tâches domestiques ;
En cas d'arrivées tardives à des rendez-vous ;
En cas d'utilisations inappropriées de certains services et de difficulté à suivre des instructions de traitement ;
En cas de confusion ;
En cas de difficulté à trouver les mots ;
En cas de problèmes d’orientation, comme la tendance à se perdre et à perdre la notion du temps ;
En cas de difficultés à gérer des affaires financières ;
En cas de changement de personnalité ;
En cas de méfiance à l’égard des autres ou d’anxiété, de retrait des contacts sociaux et de déclin de la prise d’initiatives ;
En cas de baisse de la vigilance, remarquée par un médecin ou du personnel infirmier en visite.
Les troubles de la mémoire nécessitent toujours d’être explorés. Il convient toujours d’exclure des causes transitoires ou traitables.
Les causes transitoires s’atténuent avec le temps ou un suivi approprié, comme par exemple :
un accident ischémique transitoire (AIT), c’est-à-dire un accident vasculaire cérébrale (AVC) qui ne laisse pas de séquelles ;
une perte de mémoire globale transitoire (amnésie), après un accident par exemple ;
une crise d’épilepsie ;
des effets secondaires de médicaments ou de produits stimulants ;
des maladies mentales, comme une dépression, de l’anxiété, un épuisement professionnel ou burnout, des psychoses, etc ;
Les causes traitables regroupent une série d’affections accompagnées de troubles de la mémoire comme symptôme parmi d’autres :
troubles psychiatriques, comme la dépression ;
troubles métaboliques, comme des troubles de la glande thyroïde (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie) ;
carence en vitamine B12, en acide folique, en acide nicotinique, etc. ;
infections cérébrales comme le VIH, la maladie de Lyme, l'herpès, etc. ;
un manque d’oxygène au cerveau dû à une bronchite chronique obstructive (BPCO), de l’anémie ou une tension artérielle trop basse ;
les effets indésirables de certains médicaments, comme des calmants et des somnifères ;
les effets indésirables de substances toxiques pour le système nerveux, comme l'alcool.
A côté de ces causes transitoires ou traitables, les troubles de la mémoire peuvent être la conséquence de complications d’autres maladies chroniques :
troubles de la circulation sanguine ;
inflammations ;
carence en vitamine B1 ;
cicatrices après une intervention chirurgicale ou une radiothérapie ;
Finalement, il existe des maladies du cerveau avec perte progressives de la mémoire, dont les plus connues sont :
la maladie d’Alzheimer ;
la démence vasculaire due à une mauvaise circulation sanguine.
Guide de pratique clinique étranger
‘Plaintes mnésiques, troubles cognitifs légers et démence’ (2000), mis à jour le 30.08.2017 et adapté au contexte belge le 20.07.2019 – ebpracticenet
Étape 1 sur 6
Les causes des troubles de la mémoire sont variées. On estime que dans au moins 1 cas sur 3, le trouble de la mémoire peut être évité en adoptant un mode de vie sain.
La maladie d'Alzheimer débute presque toujours par des troubles de la mémoire. Elle évolue lentement, d'une forme légère à une forme sévère. En plus des troubles de la mémoire, il peut exister d'autres problèmes.
La démence est une dégradation des fonctions du cerveau. La démence vasculaire est une forme de démence due à un ou plusieurs accidents vasculaires cérébraux (AVC). Adopter un mode de vie sain réduit le risque de démence vasculaire.
La mémoire est assurée par le cerveau (fonction cognitive). Parfois, elle n'est plus tout à fait efficace: on parle alors d'un trouble de la mémoire. Des tests approfondis peuvent aider à le détecter et savoir s'il est grave.
Cette fiche parle de l'aide apportée à une personne avec des troubles de la mémoire. Les besoins en soins dépendent de la gravité de la maladie. L'aide inclut des professionnels de santé de plusieurs disciplines qui vont travailler ensemble.
Cette fiche vous informe sur les problèmes de mémoire qui ont des causes que l'on peut soigner. Par exemple, une dépression, une carence en vitamines ou certaines maladies.