Passer au contenu principal de cette page Passer à la navigation principale Passer aux outils d'accessibilité

Ménopause

Ménopause

Gingagi

De quoi s’agit-il ?

La ménopause

La ménopause indique le moment dans la vie d’une femme où les règles cessent. Le plus souvent, ce moment se situe entre l’âge de 45 et 55 ans, en moyenne à 51 ans. Certaines femmes souffrent de symptômes associés à la ménopause, qui se manifestent généralement entre l’âge de 45 et 65 ans.

À la ménopause, les ovaires produisent de moins en moins d’hormones féminines (l’œstradiol, un type d’œstrogène et la progestérone). Cela met fin aux règles et entraîne d’autres modifications dans l’organisme. La ménopause est précédée d’une période pendant laquelle les règles diminuent et, finalement, disparaissent. Si vous avez plus de 45 ans et que vous n’avez plus eu vos règles depuis 1 an, vous êtes certainement ménopausée et votre période de fertilité est terminée.

Symptômes de la ménopause

Les symptômes de la ménopause sont :

  • règles irrégulières ;

  • bouffées de chaleur, y compris la nuit ;

  • sueurs nocturnes ;

  • difficultés de sommeil ;

  • irritabilité ;

  • diminution de l'intérêt sexuel ;

  • sécheresse vaginale et douleur pendant les rapports sexuels ;

  • infections des voies urinaires ;

  • perte d'urine.

Des symptômes généraux, tels que fatigue, humeur dépressive, douleurs aux muscles et aux articulations, sont parfois attribuées à la ménopause, mais cette association n’est pas clairement établie.

La production réduite d'hormones féminines (œstrogènes) pendant la ménopause a également une influence sur la fragilisation des os (ostéoporose).

Traitement hormonal de substitution (THS)

Comme son nom l’indique, le traitement hormonal de substitution remplace les hormones qui étaient présentes en plus grande quantité avant la ménopause.

Lorsque vous êtes ménopausée et que vous souffrez d'inconforts typiques, vous pouvez envisager un traitement hormonal substitutif.

Il est préférable de ne pas démarrer le traitement trop tôt, mais d’attendre que les règles deviennent rares ou s’arrêtent et que les symptômes soient apparents.

Quelle est la fréquence des symptômes ménopausiques ?

Entre 55 et 60 femmes sur 100 souffrent de bouffées de chaleur et de sueurs pendant la ménopause. Ces symptômes surviennent surtout durant la première année qui suit la ménopause. Ils se manifestent aussi chez environ 15 femmes sur 100 deux ans avant la ménopause.

La sécheresse vaginale touche environ 15 femmes sur 100 pendant la période de transition vers la ménopause et 30 femmes sur 100 pendant la période qui suit la ménopause.

Comment la reconnaître ?

Les règles deviennent irrégulières, peuvent durer moins ou plus longtemps et peuvent être plus ou moins abondantes qu’avant.

Vous pouvez ressentir une série de symptômes, qui persistent habituellement jusqu’à la ménopause et qui diminuent ensuite progressivement. Le nombre et la gravité de ces symptômes varient d’une femme à l’autre.

Que pouvez-vous faire ?

Il est possible de soulager les symptômes et de freiner le processus d’ostéoporose en adoptant un mode de vie sain :

  • faites suffisamment d’exercice ;

  • privilégiez une alimentation saine et équilibrée ;

  • ne fumez pas ;

  • limitez votre consommation d’alcool ;

  • il peut être utile de limiter le café et la nourriture épicée.

Les femmes en surpoids souffrent davantage de sueurs liées à la ménopause. Fumer aggrave aussi les symptômes. De plus, la ménopause débute généralement plus tôt chez les femmes qui fument.

Si vous souffrez de fuites urinaires, vous pouvez faire des exercices de rééducation périnéale avec un kinésithérapeute.

Quant aux douleurs pendant les rapports sexuels et à la sécheresse vaginale, vous pouvez les soulager en utilisant un lubrifiant.

Quand votre médecin peut-il envisager un traitement ?

La principale raison de commencer un traitement hormonal de substitution (THS) est de traiter les symptômes ménopausiques qui nuisent au fonctionnement quotidien.

On ne commencera de préférence pas de traitement hormonal de substitution (THS) :

  • chez les femmes qui ont un cancer du sein ou qui ont eu un cancer du sein. En effet, certaines données indiquent que le THS augmente le risque de récidive ;

  • chez les femmes qui sont atteintes d’une grave maladie du cœur ou du foie ;

  • en cas d’hypertension insuffisamment contrôlée sous traitement ;

  • en cas de cancer de l’endomètre (la muqueuse qui recouvre l’utérus) ;

  • en présence de problèmes de coagulation, par exemple chez les femmes qui ont souffert d’une thrombose veineuse profonde ou d’une embolie pulmonaire ou qui ont un risque accru de troubles de la coagulation ;

  • en présence de saignements vaginaux sans cause connue.

Avantages et inconvénients du traitement hormonal de substitution (THS)

Avec vous, le médecin fera la balance entre les avantages et les inconvénients d’un traitement hormonal de substitution (THS). Au final, c’est vous qui décidez.

Les avantages du THS sont :

  • une diminution des symptômes de la ménopause ;

  • un possible effet protecteur contre les problèmes cardiaques, mais tout le monde n’est pas d’accord là-dessus ;

  • un possible effet positif sur les troubles de l’humeur ;

  • une diminution du risque de diabète de type 2.

Les risques liés à l’utilisation (prolongée) d’un THS sont :

Que peut faire votre médecin ?

Le médecin vous écoutera et vous posera éventuellement quelques questions sur vos symptômes et vos antécédents.

Chez une femme de moins de 45 ans, le médecin tentera d’exclure un trouble menstruel autre que la ménopause. Il peut proposer une prise de sang pour mesurer certaines hormones. Les résultats aident votre médecin à en savoir plus sur votre équilibre hormonal et à déterminer si vous êtes en cours de ménopause.

Chez une femme de plus de 45 ans et qui n’a plus eu de règles depuis un an, il n’est pas nécessaire de faire une prise de sang pour diagnostiquer la ménopause.

Les différentes formes de traitement hormonal de substitution (THS)

Si vous décidez de commencer un THS, il s’agira de trouver la dose la plus faible possible et qui vous soulage. Le THS sera le plus court possible. En fonction de vos symptômes et de votre situation, le THS peut être démarré avec des œstrogènes seuls ou en association avec des progestatifs.

THS avec œstrogènes

Le THS à base d’œstrogènes seuls n’est utilisé que chez les femmes qui n’ont plus d'utérus, sauf si le THS est appliqué localement.

L’œstradiol est l’œstrogène le plus couramment utilisé. Il existe sous diverses formes :

  • le patch ou le gel cutané est souvent un meilleur choix pour les femmes qui souffrent de migraine, de diabète, d’épilepsie ou qui présentent un risque augmenté de caillots ;

  • pour les femmes qui souffrent de sécheresse vaginale ou de douleurs pendant les rapports sexuels, un traitement local avec un œstrogène en crème ou un anneau vaginal est le meilleur choix. Ce traitement local ne doit pas être associé à un progestatif.

THS combiné (œstrogènes et progestatifs)

L’œstrogène est administré de manière continue. Le progestatif est ajouté pendant la deuxième partie du mois.

En début de ménopause, vous pouvez choisir un traitement combiné discontinu. L’idée est de provoquer les règles pendant la semaine sans traitement. Le volume et la durée des saignements doivent être normaux. Après quelque temps, les règles deviennent moins abondantes ou disparaissent chez un grand nombre de femmes.

Pour éviter les saignements vaginaux, vous pouvez choisir :

  • un traitement combiné continu (œstrogène + progestatif)

    • les deux substances sont prises tous les jours ;

    • généralement, vous pouvez commencer ce traitement à partir d’1 an après la ménopause.

  • la tibolone, une substance possédant des propriétés hormonales des œstrogènes et des progestatifs

    • généralement, vous pouvez commencer ce traitement à partir d’1 an après la ménopause.

Traitements non hormonaux

Vous pouvez aussi choisir un traitement non hormonal. Les femmes qui souffrent de bouffées de chaleur et qui ne peuvent pas prendre d’œstrogènes, peuvent envisager un antidépresseur tel que la venlafaxine, la paroxétine ou le citalopram.

Comment le médecin assure-t-il le suivi du traitement hormonal de substitution (THS) ?

Votre médecin vous demandera de revenir en consultation dans l’année suivant le début du THS. À cette occasion, il vérifiera principalement si vos plaintes se sont améliorées, si vous souffrez d’effets secondaires, si la dose peut éventuellement être réduite ou si le traitement peut être arrêté. Il n’y a aucun intérêt à faire une prise de sang pour mesurer les taux d’œstrogènes dans le sang.

Étape 1 sur 6

Est-ce que ce texte correspond à ce que vous cherchez ?

Ces fiches peuvent aussi vous intéresser

Voir Infection de la vessie (cystite) chez la femme

Infection de la vessie (cystite) chez la femme

Généralement, la bactérie E. coli provoque la cystite. Cette bactérie vient de l’intestin et peut passer par l’urètre pour se retrouver dans la vessie. La cystite est plus fréquente chez les femmes parce que leur urètre est plus court.

Infection de la vessie (cystite) chez la femme
Voir Ostéoporose

Ostéoporose

En cas d’ostéoporose, l’os est plus poreux, moins dense (faible densité osseuse) et de moins bonne qualité. L’os est donc plus fragile. Les os peuvent se fracturer plus facilement et les vertèbres se tasser.

Ostéoporose
Voir Fatigue

Fatigue

La fatigue est un signal que votre corps vous envoie pour vous dire que vous avez besoin de récupérer. Elle peut être mentale ou physique.

Fatigue
Voir Insomnie chez l’adulte

Insomnie chez l’adulte

Chacun·e peut avoir un jour des difficultés pour dormir. Certaines personnes ont aussi des insomnies et cela peut avoir une influence sur la vie de tous les jours. Les problèmes en lien avec le sommeil peuvent arriver pour plusieurs raisons, mais des solutions existent pour mieux agir sur son sommeil.

Insomnie chez l’adulte