Grossesse extra-utérine
Dans une grossesse extra-utérine, l'ovule fécondé grandit à l'extérieur de l'utérus. La rupture d'une grossesse extra-utérine peut mettre en danger la vie de la mère. C'est donc une urgence médicale
dragana991
La fertilité, c’est la capacité de concevoir des enfants.
On parle de fertilité réduite (hypofertilité) lorsqu'un couple a besoin de plus d'un an pour concevoir un enfant. Environ 1 couple sur 7 est confronté à cette situation à un moment donné de leur vie.
On parle de stérilité en cas d’incapacité à concevoir un enfant. La stérilité est rare.
Pour qu'une fécondation puisse avoir lieu, il faut avant tout qu'un nouvel ovule se développe et arrive à maturité dans l’ovaire de la femme. Ce processus se déroule dans une poche appelée follicule. Un pic de production hormonale déclenche la libération, au départ du follicule, de l’ovule qui est recueilli par la trompe de Fallope. Ce phénomène porte le nom d’ovulation et a lieu 14 jours avant la fin du cycle menstruel (et donc du début des règles suivantes).
Si un ovule a été fécondé dans la trompe de Fallope, l’ovule et le spermatozoïde se développeront rapidement en un embryon, qui s'implantera dans l'utérus 5 jours plus tard. Cet embryon va produire des hormones et ainsi empêcher les règles de survenir une semaine plus tard.
S’il n’y a pas eu fécondation, l’ovule ne s'implantera pas dans l’utérus après 5 jours. En l’absence de production hormonale, les saignements menstruels se produiront.
Un ovule non fécondé survit environ 24 heures. Les spermatozoïdes peuvent survivre quelques jours dans l’utérus (3 à 6-7 jours). La période de fertilité d'un couple commence donc plus ou moins une semaine avant l’ovulation jusqu’au jour de l’ovulation inclus.
Les causes les plus courantes d’une fertilité réduite sont :
les problèmes liés à l’ovulation (20-30 % des cas), par exemple causés par des kystes sur les ovaires (syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)), un manque d’hormones, un excès d’hormone prolactine, … ;
les problèmes au niveau des trompes de Fallope (10-15 % des cas), qui peuvent arriver pendant ou après une infection, ou après une grossesse extra-utérine ;
l’endométriose (10-20 % des cas), une affection caractérisée par la présence de cellules de la muqueuse utérine (cellules endométriales) en dehors de l’utérus, où elles forment des foyers de tissu utérin ;
un sperme peu fécondant de mauvaise qualité (20-40 % des cas), par exemple à cause de testicules non descendus ou de varices au niveau du testicule ;
des affections générales, par exemple le diabète, l’épilepsie, les maladies intestinales, la maladie cœliaque (intolérance au gluten), l’excès de poids ou le poids insuffisant ;
des problèmes sexuels, tels que des douleurs pendant les rapports sexuels, l’incapacité à obtenir une érection ou une éjaculation, une fréquence de rapports sexuels inférieure à 1 fois par semaine.
Le tabagisme et l’alcool jouent un rôle dans la fertilité masculine et féminine.
Un tabagisme excessif perturbe le fonctionnement des ovaires et réduit la qualité du sperme.
Une consommation excessive d'alcool peut réduire la fertilité féminine et perturber la production du sperme.
Pour 100 couples qui ont régulièrement des rapports sexuels sans moyen de contraception, 80 à 85 couples conçoivent un enfant dans l'année lorsque la femme a moins de 38 ans. 7 à 10 couples conçoivent un enfant dans l’année qui suit, sans assistance médicale.
Lorsqu’il y a un problème de fertilité, on en trouve la cause chez la femme 1 fois sur 4, chez l’homme 1 fois sur 4, chez les deux 1 fois sur 4. Et la cause reste inconnue 1 fois sur 4.
Les examens portant sur les problèmes de fertilité ne sont démarrés qu’en l’absence de grossesse après une année de rapports sexuels non protégés. Dans certains cas, par exemple lorsque la femme n’a pas de règles (aménorrhée), les examens peuvent débuter plus tôt.
Le médecin généraliste vous posera des questions sur votre passé médical, les médicaments que vous prenez ainsi que divers aspects sexuels et psychologiques. Il réalisera un certain nombre d'examens pour pouvoir vous orienter vers le spécialiste le plus approprié.
Pour commencer, des tests sont proposés aux deux partenaires. Il arrive parfois que les problèmes de fertilité soient dus à plusieurs facteurs. Il est donc important de tous les détecter rapidement. Les examens suivants sont réalisés :
un examen clinique, incluant notamment les mesures de la taille, du poids, de la tension artérielle et de la pilosité ;
une prise de sang ;
un examen vaginal, incluant une évaluation visuelle et une palpation à la recherche d’anomalies dans le vagin.
S’il y a des symptômes d’infection ou si vous avez déjà eu une infection, un frottis et un test de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) sont réalisés.
une analyse du sperme (spermogramme) ;
un examen des organes génitaux en cas de résultats anormaux au spermogramme ou de symptômes au niveau des organes génitaux.
Si ces tests ne montrent aucune cause d'infertilité, d’autres examens complémentaires seront effectués à l’hôpital ou à la clinique de la fertilité. Ces examens comprennent entre autres une échographie vaginale pour la femme et un deuxième spermogramme pour l’homme si le premier résultat était anormal.
Si vous souhaitez avoir un enfant et que vous ou votre partenaire n’êtes pas enceinte après une année de rapports sexuels non protégés, il est conseillé de contacter votre médecin.
La période de fertilité d’un couple commence 3 à 7 jours avant l’ovulation et dure jusqu’au jour de l’ovulation inclus. Vous pouvez calculer cette période comme ceci : la durée habituelle de votre cycle en jours (par exemple, plus ou moins 28 jours) moins 14 jours (la durée entre l'ovulation et le cycle suivant, chez toutes les femmes) moins 3 à 7 jours (la durée de vie des spermatozoïdes dans l’utérus). Pour un cycle de 28 jours, le calcul est donc : 28 - 14 - 7 = 7. Vous êtes dès lors fertile du 7e jour au 14e jour inclus en comptant à partir du premier jour des dernières règles. Pendant la période de fertilité, vous devez idéalement faire l’amour 2 à 3 fois par semaine
Parmi les facteurs qui ont un impact négatif sur la fertilité, il en existe quelques-uns que vous pouvez personnellement influencer.
Le fait d’arrêter de fumer peut avoir une grande influence. Le sevrage tabagique est aussi important pour le fœtus.
Essayez d'atteindre un poids corporel normal : l’excès comme le manque de poids réduisent tous deux la fertilité.
Le traitement dépend des chances de concevoir un enfant sans assistance médicale et des souhaits du couple. Ce choix peut être très personnel ; certains préfèrent éviter tout traitement, d’autres considèrent que l’adoption est la meilleure solution. Le médecin expliquera clairement les étapes du traitement et les chances de réussite.
En voici quelques exemples :
une perte ou prise de poids en fonction de la situation initiale ;
un traitement médicamenteux en cas de thyroïde paresseuse (hypothyroïdie) ;
un traitement médicamenteux en cas de taux élevé de l’hormone prolactine.
S’il s’agit d’un problème d'ovulation, par exemple en cas de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), celle-ci peut être stimulée artificiellement. Le médicament le plus couramment utilisé pour ce faire est le clomifène. Il s'agit d'un anti-œstrogène. La prise de clomifène augmente la sécrétion des hormones responsables de la maturation de l’ovule et du déclenchement de l’ovulation. Ce traitement augmente le risque de grossesse multiple.
Une opération peut être envisagée lorsque l’hypofertilité est due à l’endométriose.
Les gros fibromes utérins et les dommages légers occasionnés aux trompes de Fallope peuvent, eux aussi, être traités par la chirurgie.
Parfois, une opération est pratiquée en préparation d'une fécondation in vitro (FIV) (voir ci-dessous).
L'insémination dans l’utérus (insémination intra-utérine ou IIU) est appliquée lorsque la qualité du sperme est modérément réduite. Le sperme est préalablement préparé au laboratoire pour être ensuite placé, au bon moment, dans l’utérus au moyen d'un fin cathéter. Parfois, l’ovulation de la femme est stimulée par un traitement hormonal afin d’augmenter les chances de grossesse.
La fécondation in vitro peut être utilisée dans pratiquement tous les types d’hypofertilité. La technique consiste à former l’embryon en dehors de l’utérus, plus précisément dans une éprouvette de laboratoire. En latin, ‘in vitro’ signifie littéralement ‘dans le verre’. Un traitement FIV se déroule en six étapes consécutives :
Stimulation : la croissance des ovules est stimulée au moyen d’injections sous-cutanées. La situation est régulièrement contrôlée par une échographie.
Ponction des ovules : après une injection supplémentaire, les ovules sont prêts à être libérés par l’ovaire (ovulation). Les ovules sont aspirés à l’aide d’une aiguille insérée dans le vagin. L’échantillon de sperme est également fourni le même jour.
Insémination : les ovules et les spermatozoïdes sont réunis dans une coupelle. On examine au microscope s’il y a fécondation. Dès qu’il y a fécondation, on parle d’embryons.
Insertion des embryons : quelques jours après la ponction des ovules, les embryons de qualité sont replacés dans l’utérus.
Traitement de suivi : 15 jours après la ponction des ovules, un test de grossesse peut être effectué pour vérifier si l’embryon s’est implanté. Pendant cette période, vous ne pouvez pas faire grand-chose, sinon attendre.
L’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (IICS) est une forme particulière de FIV. Cette technique est essentiellement utilisée lors de graves problèmes de fertilité masculine. Elle consiste à insérer le spermatozoïde directement dans l’ovule, au moyen d’une aiguille. Lorsqu'un homme n’a aucun spermatozoïde dans son sperme, il est parfois possible d’en prélever directement dans le testicule en passant par une biopsie.
Le soutien psychologique est très important dans le cadre d’un traitement de la fertilité. La quasi-totalité des personnes confrontées à des problèmes de fertilité traverse des moments de crise plus ou moins profonde. C’est comme un processus de deuil. En effet, une personne qui n’a pas d’enfants alors qu’elle en désire perd littéralement les enfants qu’elle a déjà imaginés. Cette perte peut aller de pair avec des sentiments de honte, de tristesse, d'inutilité et d'humiliation.
De plus, le traitement en lui-même est contraignant à la fois au niveau physique et au niveau mental. La personne doit parfois prendre des décisions difficiles, qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur sa vie et celle d’un enfant.
Enfin, le soutien psychologique est tout aussi important lorsque le traitement n’a pas d’effet et qu'il est décidé de l'arrêter. Il existe des groupes d'entraide où les personnes qui ont vécu ou qui vivent la même chose peuvent se rencontrer et se soutenir mutuellement.
Arrêter de fumer. C’est possible
Tabacstop – Fondation contre le Cancer
Alcool, le point sur votre consommation
Stop ou encore ?
CBIP – Centre Belge d’Information Pharmacothérapeutique
Centre d’Aide aux Fumeurs (CAF®)
FARES – Fonds des Affections Respiratoires
FARES – Fonds des Affections Respiratoires
Union professionnelle des diététiciens de langue française
Trouver un médecin nutritionniste
Société Belge des Médecins Nutritionnistes
Le Pélican & Le centre ALFA
Commission des psychologues
Le guide social
Guide de pratique clinique étranger
‘Infertilité’ (2000), mis à jour le 10.08.2017 et adapté au contexte belge le 24.06.2019 – ebpracticenet
Étape 1 sur 6
Dans une grossesse extra-utérine, l'ovule fécondé grandit à l'extérieur de l'utérus. La rupture d'une grossesse extra-utérine peut mettre en danger la vie de la mère. C'est donc une urgence médicale
L’aménorrhée est le terme qu'utilisent les professionnels de la santé pour appeler le fait de ne pas ou plus avoir ses règles (menstruations).
On parle de « syndrome des ovaires polykystiques » (SOPK) lorsque il existe plusieurs kystes sur les ovaires. Les kystes sont des poches remplies de liquide.
L'intérieur de l'utérus est tapissé d'une muqueuse : l'endomètre. L'endométriose est la présence de cellule d'endomètre ailleurs que dans l'utérus. Les deux principaux signes d'endométriose sont le mal de ventre et la difficulté à tomber enceinte.
Normalement, les testicules descendent dans les bourses (le scrotum) environ un mois avant la naissance. Mais parfois, le testicule ne descend pas. On sent que le scrotum est vide. Il est alors recommandé de consulter un médecin.