des problèmes pour marcher et pour garder l’équilibre ;
des difficultés importantes à apprendre et un déficit intellectuel : l'enfant a des difficultés à réaliser des tâches compliquées qui nécessitent une certaine concentration. Son niveau de compréhension est insuffisant pour son âge ;
une paralysie cérébrale : pendant la grossesse, l’accouchement ou un peu après la naissance, le cerveau de l’enfant peut être abîmé (lésions cérébrales). Ces lésions cérébrales peuvent provoquer une paralysie. On parle de paralysie cérébrale. Les muscles et le cerveau ne communiquent pas efficacement. Ce handicap physique est courant chez les enfants atteints d’un trouble neurologique. L'enfant peut, par exemple, avoir plus de difficultés pour apprendre à marcher, avoir des muscles trop faibles ou faire des mouvements sans le vouloir (mouvements involontaires). Il peut aussi avoir besoin d’un fauteuil roulant. La gravité des problèmes varie très fort en fonction de la sorte et de la taille de la lésion dans le cerveau. La plupart des enfants atteints de paralysie cérébrale n’ont qu’un handicap physique ; leur développement mental est généralement normal. Il est donc très important de les traiter de la manière la plus normale possible et de les impliquer dans les discussions et dans les décisions ;
le myéloméningocèle (MMC) ou spina bifida ou « dos ouvert » : les vertèbres ne forment pas un canal complet autour de la moelle épinière. Normalement, les vertèbres forment un tube fermé (canal rachidien) qui contient la moelle épinière. De la moelle, des nerfs partent vers les muscles et les viscères. En cas de myéloméningocèle, le canal rachidien n'est pas complètement fermé. La moelle épinière et les nerfs ressortent du tube et même du dos du bébé. Les nerfs rachidiens ne sont pas complètement développés. Les symptômes dépendent de la taille du myéloméningocèle et de l’endroit où il se trouve. Les problèmes de marche, et les pertes involontaires d’urine et de selles sont fréquents;
les dystrophies musculaires : les muscles sont trop faibles pour soutenir le corps. La forme la plus courante est la maladie de Duchenne, une maladie transmise par les parents (maladie héréditaire). On retrouve ses formes graves seulement chez les garçons. La maladie est progressive : plus l'enfant grandit, plus les symptômes s'aggravent. Elle débute le plus souvent par une faiblesse au niveau des hanches et des épaules. Puis elle touche d’autres muscles. Avec le temps, tous ces muscles sont de plus en plus faibles. La plupart des enfants ont besoin d’un fauteuil roulant avant l’âge de 13 ans et ont généralement besoin d'une aide pour respirer vers l'âge de 20 ans.
l'encéphalopathie progressive : c’est une maladie progressive du cerveau. Au départ, l'enfant se développe tout à fait normalement. Mais en grandissant, il commence à avoir des problèmes, par exemple pour marcher. L’enfant ne parvient plus à faire des choses qu’il savait faire avant.
Comment le diagnostic de trouble neurologique est-il posé ?
Discussion
Votre médecin vous demande d’abord quels sont les symptômes de votre enfant et vous pose d’autres questions bien précises.
Examen clinique
Votre médecin réalise un examen neurologique de votre enfant. Votre enfant doit par exemple réaliser quelques tâches simples sous forme de jeu. En l’observant, votre médecin peut évaluer le fonctionnement du système nerveux.
Examens complémentaires
S'il pense qu’il peut y avoir un problème, votre médecin peut prescrire d’autres examens comme :
une prise de sang ;
un scanner (CT scan) ;
une examen d’imagerie par résonnance magnétique (IRM ou RMN) du cerveau ;
un enregistrement de l'activité électrique du cerveau (électroencéphalogramme (EEG)).
Que pouvez-vous faire ?
Il est souvent difficile d’accepter le diagnostic. Il peut aussi y avoir de la colère : pourquoi moi ? pourquoi mon enfant ? Il est alors important d’en parler avec votre médecin. Si c’est nécessaire, demandez d’autres aides.
Que peut faire votre médecin ?
Votre médecin vous propose un traitement adapté à votre enfant. Le traitement vise à le soulager, car il ne pourra pas guérir complètement de sa maladie. C’est en général le neurologue pour enfants (neuropédiatre) qui coordonne les soins.
Pour bien accompagner votre enfant, votre collaboration avec les professionnels de la santé, comme les kinésithérapeutes, les infirmiers, les logopèdes, les médecins généralistes et les services sociaux est importante.
Un soutien psychologique peut être nécessaire, aussi bien pour vous, les parents, que pour l’enfant. N’hésitez pas à consulter un professionnel.
‘Entretien avec la famille d’un enfant atteint de troubles neurologiques’ (2002), mis à jour le 06.09.2016 et adapté au contexte belge le 18.01.2020 – ebpracticenet
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Les signaux que le cerveau envoie dans le corps passent par la moelle épinière. Dans différentes situations, comme des chocs ou des maladies par exemple, la moelle épinière n'arrive plus à assurer les échanges entre le cerveau et le corps.